EP#82: La flemme et la quête du plaisir

Ras-le-bol de la flemme ! On l'a tous dit un jour. La paresse, une vieille amie de l'humanité, une réaction naturelle à nos vies modernes.

Nos sociétés essaient de simplifier la vie, mais notre cerveau résiste. Il aime le confort, fuit la douleur, veut se détendre.

On peut tout obtenir facilement de nos jours, tout est à portée de clic (merci Amazon, les réseaux sociaux). Mais la flemme persiste, car notre cerveau sait qu'on peut avoir du plaisir sans effort.

La quête du plaisir immédiat est partout !

D'un côté, on veut se sentir bien sans forcer. De l'autre, on tombe dans le tout ou rien.

Les risques sont là : Tout doit être facile, le plaisir doit être instantané. Notre cerveau l'a appris. La flemme en découle.

Pourquoi se donner du mal quand on peut avoir du plaisir sans bouger ?

Tout ce qu'on fait renforce cette flemme. Les réseaux sociaux, les mails, les formations en ligne, la nourriture prête à manger, les livraisons rapides, les gadgets qui compliquent tout.

Le cercle vicieux s'installe, et on perd toute énergie, toute motivation.

Notre corps suit le mouvement. Il fonctionne en mode automatique. Économiser de l'énergie, chercher le plaisir instantané, éviter la douleur, voilà son credo.

Comment fait-on pour passer à l’action quand on a la flemme ? 

On accepte que la flemme est normale, mais qu’on peut la dompter.

Pas de solution miracle, mais on peut introduire l'effort doucement. On apprend à aimer le processus, à savourer la récompense.

La faisabilité est la clé. On avance à notre rythme, en harmonie avec notre vie.

Les décisions radicales ne fonctionnent pas. On y va par petits pas, en injectant un peu d'énergie.

L'épisode 82 “La flemme et la quête du plaisir” du podcast Être Audacieuse, explore davantage ce sujet. Écoutez-le pour en savoir plus sur la flemme et la quête du plaisir. 🎙️💡

N'oublions pas que le succès est un voyage, pas un sprint. Avec bienveillance, on réapprend à notre cerveau le plaisir mérité, celui qu'on obtient après avoir surmonté la flemme. Alors, on avance doucement, mais sûrement.