La confiance en soi est un choix !

On pense souvent que la confiance en soi est quelque chose qu’on a ou qu’on n’a pas. Que c’est quelque chose d’inné, une sorte de pouvoir magique qui serait à l’origine du succès.

Ou bien, on pense qu’on gagne en estime de soi à force de réussites et de compétences accumulées.

Pourtant, il n’en est rien !

Dans cet article, je vous propose d’aller contre les idées reçues et peut-être contre ce que vous avez toujours cru. Je vais vous montrer que l’estime et la confiance en soi, c’est quelque chose qu’on choisit et qu’on cultive pour soi.

Pour écouter le podcast lié à cet article, c'est par ici : épisode #4

 Avoir confiance en soi : ça veut dire quoi ?

La confiance en soi, c’est la croyance qu’on a en notre capacité à chercher des solutions pour avancer et à ne pas abandonner. C’est une pensée, une opinion globale qu’on a de soi.

En France, on confond souvent la confiance en soi avec l’aplomb que donne l’arrogance.

Mais l’arrogant est celui qui se croit meilleur que les autres et qui essaye constamment de le prouver. C’est une assurance simulée, où on a besoin de rabaisser les autres pour améliorer sa propre estime de soi.

En revanche, la confiance en soi authentique n’a pas besoin de comparaison : celui qui a confiance en lui sait que tous les humains sont capables. Et il n’a aucun problème à admettre quand il ne sait pas ou qu’il a échoué.

La confiance en soi, c’est un sentiment d’abondance et non pas de pénurie.

 

L’origine de la confiance en soi

La confiance en soi n’est pas quelque chose qui nous vient de l’extérieur :

Ce n’est pas une habilité qu’on acquiert à force de répétition.

Ça, c’est de la confiance tout court : on est confiant dans certaines de nos compétences ou de nos talents, comme conduire, cuisiner ou diriger. Cette certitude repose à la fois sur des aptitudes et sur le passé, sur les expériences réussies qu’on a connu en la matière.

Mais la confiance en soi, c’est différent : ce n’est pas quelque chose qu’on tire de nos résultats.

… Oui, je sais : C’est loin de ce qu’on a pu apprendre sur le sujet !

Une personne sûre d’elle pense qu’elle est capable de réussir sans en avoir la preuve. C’est un sentiment qu’elle a en amont des actions qui créent son résultat.

Prenons un exemple :

Je ne savais pas faire de podcast. Je n’avais pas d’expérience dans ma vie qui s’en rapprochait.

Mais ma pensée était que j’étais capable de le faire. Cela a généré la confiance en moi qui m’a permis d’agir : j’ai appris, j’ai essayé, j’ai échoué, j’ai appris davantage et j’ai essayé à nouveau.

Résultat : vous pouvez aujourd’hui écouter mon podcast !

Ce n’est pas le produit fini qui a généré ma confiance, c’est la conversation que j’ai eue avec moi-même :

« Je suis capable d’apprendre à faire un podcast, c’est mon envie et je vais le faire. »

Même sans expérience passée sur le sujet, j’avais une opinion de moi qui a mené à ma réussite.

La confiance en soi, c’est l’assurance qu’on trouvera un moyen d’atteindre ses objectifs et qu’on apprendra ce qui nous manque en cours de route. Ça ne veut pas dire qu’on a les compétences nécessaires, mais qu’on croit en notre capacité à apprendre, à essayer et à persévérer.

On croit en sa capacité résolutive : en sa capacité et volonté à toujours chercher des solutions.

 

La capacité à gérer ses émotions pour trouver de l’assurance

En réalité, le secret de confiance en soi, c’est de savoir accepter de ressentir ses émotions.

Car après tout, ce qui peut nous arriver de pire, ce sont simplement des émotions désagréables ! Ce sont nos émotions qui nous rendent la vie difficile :

  • La peur
  • La frustration
  • Le sentiment de rejet
  • L’embarras
  • La douleur
  • La honte
  • La déception
  • Etc.

Quand on doute de soi, on doute de notre capacité à gérer ce qui se présente à nous.

La confiance en soi n’est pas un talent extraordinaire qui créé le succès : c’est simplement la capacité à gérer les émotions négatives liées à l’échec. C’est savoir qu’on saura rebondir et prendre soin de soi, quelle que soit la situation qu’on rencontrera.

Et tout change quand on est prêt à faire face à nos émotions !

En acceptant de s’y confronter, on gagne automatiquement en calme, en sérénité et en audace : c’est ce dont nous avons besoin pour avancer et pour persévérer.

 

La fabrication de l’estime de soi

Alors, comment génère-t-on de la confiance en soi ?

On la construit tout simplement comme la confiance qu’on a pour quelqu’un d’autre :

La capacité à se faire confiance, c’est la certitude qu’on fera bel et bien ce qu’on a dit qu’on ferait.

C’est de savoir intimement qu’on suivra son plan et qu’on prendra soin de soi sur la route. Et cette capacité à se faire confiance commence par un suivi cohérent de sa parole envers soi-même.

C’est à ça qu’il faut s’entraîner :

  1. On agit.
  2. On échoue.
  3. On apprend.

L’échec est la voie du succès, car l’échec nous apporte les informations qu’il nous manque. C’est en échouant qu’on acquiert les compétences dont on a besoin pour réussir.

Finalement, plus on est prêt à échouer, moins on échouera. Car on arrête d’être concentré sur la possibilité de l’échec pour se focaliser sur les moyens à mettre en œuvre pour réussir.

 

C’est en apprenant à accepter l’échec et les émotions négatives qui lui sont liées qu’on comble un manque de confiance en soi.

Faire ce qu’on a peur de faire. Le répéter. Prendre des décisions. S’y tenir.

Ne pas se comparer. Ne pas être offensé. Ne pas chercher l’approbation des autres, mais seulement sa propre approbation.

On apprend en faisant !

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