Bien souvent, on ne cherche une solution à l’épuisement émotionnel que quand on est déjà sur le point de déborder. Quand il est devenu impossible d’ignorer les symptômes et qu’on est au bord du burnout.
La méthode que je vous propose ici peut vous permettre de résoudre une situation de surmenage… Mais elle est surtout destinée à prévenir l’accumulation de fatigue émotionnelle au quotidien !
J’appelle ça « sortir ses poubelles » ;)
Pour écouter l'épisode de podcast lié à cet article, c'est par ici : épisode #25
Vous l’avez peut-être remarqué : le plus souvent, on ignore les situations d’épuisement et on continue de tirer sur la corde.
Bien qu’on ait parfaitement conscience de notre état de faiblesse et d’éreintement, on ne parvient pourtant pas à s’arrêter ou à ralentir. On juge qu’il est impossible de lâcher prise ou d’alléger notre charge.
Alors, plutôt que de se reposer et de traiter le problème à la racine, on va faire une détox ou prendre des compléments alimentaires. On en demande toujours plus !
Nous sommes nous-mêmes notre premier obstacle pour éviter la fatigue émotionnelle, mentale ou physique.
Et la difficulté est double pour les mamans et celles qui travaillent dans les métiers de l’humain : elles prennent en charge les émotions de leurs enfants et parfois mêmes celles de ceux dont elles s’occupent.
Je le vois chez mes clientes quand le débordement les guette : l’épuisement émotionnel conduit parfois à des vertiges, des crises de larmes, des craquages complets…
Et le burnout est souvent au bout du chemin.
La solution à l’épuisement émotionnel se trouve dans la capacité à :
Développons un peu tout cela !
On doit être attentif à son corps et son esprit : c’est la clé de l’intelligence émotionnelle, mentale et corporelle. Le corps, dans sa globalité, envoie des signaux pour qu’on puisse agir et prévenir au bon moment.
Les symptômes d’épuisement physique sont les plus connus :
C’est une fatigue qu’on reconnaît et qu’on accepte facilement. Un seul remède : le repos. C’est en dormant qu’on métabolise, qu’on se régénère, mais aussi qu’on intègre de nouvelles choses et qu’on grandit.
Les symptômes de l’épuisement mental sont parfois plus difficiles à cerner. Après tout, on utilise son mental pour observer sa fatigue mentale !
Pourtant, on y reconnait des signaux qui sont aussi ceux du stress :
Je suis sûre que vous voyez ce dont je parle !
Eh bien pour les symptômes de l’épuisement émotionnel, c’est pareil :
La fatigue émotionnelle est trop peu évoquée. Elle est souvent assimilée à une faiblesse.
Pourtant, ce n’est qu’une alarme qui réclame notre attention. Nos émotions ont des messages, elles nous apprennent quelque chose de nous (je vous renvoie d’ailleurs à mes deux autres podcasts sur les émotions : e-motion et le carburant émotionnel).
Un trop-plein émotionnel est toujours signe de quelque chose…
C’est en tout cas déjà signe qu’il est temps de « sortir ses poubelles » !
Car ce qu’on oublie souvent face à l’épuisement psychologique et physique, c’est qu’il faut vider ce qui nous encombre avant d’essayer de recharger – la fameuse erreur des compléments alimentaires.
Il n’y a pas de solution à l’épuisement émotionnel sans évacuation des pensées et des émotions qui menacent de nous déborder.
Pour la fatigue mentale, il faut laisser sortir les pensées qui tournent en boucle. Par exemple, on les libère en vidant sa tête dans un flot de pensées par écrit.
Face à la fatigue émotionnelle, on doit laisser leur place à nos émotions pour qu’elles s’expriment de façon saine. On doit les ressentir, on doit les laisser nous traverser pour pouvoir les libérer.
Pour cela, on peut simplement s’assoir et essayer de ressentir où se trouve l’émotion, où est-ce qu’elle vibre et comment. La respirer.
Quelle est cette émotion exactement ? Qu’est-ce qu’elle nous dit de nous et de nos besoins ?
Ces deux exercices sont très intéressants, car ils nous offrent une vraie pause et un vrai moyen d’évacuer le trop-plein. À terme, ils confèrent aussi une grande connaissance de soi.
Une fois la pression évacuée de la cocotte-minute, il est alors temps de recharger ses batteries émotionnelles. Et pour cela, il n’y a pas de solution miracle, seulement des solutions individuelles !
Il n’y a que nous pour savoir quelles activités nous conviennent et nous apaisent en fonction de notre personnalité (introvertie ou extravertie). Ça peut être absolument tout :
Chacun peut s’observer pour connaître sa propre méthode.
Au niveau physique, en revanche, il n’y a pas de secret : on peut évacuer les tensions par une activité physique comme la danse ou la course, mais in fine, on en reviendra toujours au repos et au sommeil !
Et si le sommeil est devenu difficile à cause de la surcharge mentale, c’est qu’il faut d’abord traiter ce point en évacuant ses pensées sur papier.
On finira peut-être par déborder et éclater en sanglots… Mais c’est un moment où l’on doit s’offrir de la curiosité, s’autoriser les larmes et s’observer, tout laisser sortir, tout écrire.
Souvent, les pleurs aident à évacuer et fatiguent suffisamment pour permettre le sommeil et une nuit réparatrice.
Ce n’est qu’au quotidien que l’on prévient l’épuisement émotionnel.
Comme les poubelles, on les sort régulièrement pour éviter qu’elles ne nous encombrent.
Pas besoin d’en faire des tonnes : comme pour bien dormir, un étirement quotidien de 5 minutes avant d’aller au lit suffit parfois !
La clé, c’est la curiosité vis-à-vis de soi-même :
Où est-ce que j’en suis ? De quoi ai-je besoin ? Qu’est-ce qui m’arrive ? Qu’est-ce que je peux faire pour moi ?
Il faut aussi s’accorder du temps dans son planning. Du temps pour le rien, pour prendre soi de soi, s’observer, se laisser respirer.
Écoutez votre corps. Croyez en lui ! Il a déjà les solutions ;)
Découvrez un programme conçu pour trouver votre cap, votre élan et votre équilibre.
Un brin de réflexion envoyé par email chaque vendredi. J'apprécie votre temps et votre boîte email. C’est pour cela que je rédige avec soin un bref message chaque semaine qui, je l’espère, vous inspira.